Chantal Sébire était atteinte d’une tumeur extrêmement rare sous le nom d’esthésioneuroblastome, qui lui causait des douleurs insupportables et avait provoqué la perte de son odorat, son goût et sa vue six mois avant sa mort. Ayant refusé le suicide et les soins palliatifs, elle demanda au président de la République Nicolas Sarkozy le droit de mourir dans la dignité par injection létale. Sa demande est rejetée par le tribunal de grande instance de Dijon le 17 mars 2008 qui dit appliquer la loi Leonetti. Le 19 mars, Chantal Sébire est retrouvée morte à son appartement suite à son ingestion de barbituriques.