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Cette procédure consiste à administrer trois injections différentes au patient, et peut durer jusqu’à 45 minutes. Afin d’éviter des réactions violentes de la part du patient (convulsions, contorsions évanouissements), on administre un antihistaminique avant la première injection.

  • La première injection est du thiopental sodique, dont la dose administrée varie en général de 3 à 5mg/kg. Cette drogue a pour but d’induire l’anesthésie et plonger le patient dans l’inconscience le temps que les deux autres injections fassent leur effet et ceci en déprimant le système nerveux central -une mise en veille du cerveau- et en entraînant une hypotonie musculaire -ralentissement des mouvements- et enfin en provoquant une dépression respiratoire -ralentissement des mouvements respiratoires.

    Exemple: Temesta ou Dormicum.  Cependant, certains États tels que l’Ohio et le Texas        ont décidé de remplacer le thiopental par du pentobarbital, un barbiturique qui, selon les      anesthésistes, est équivalent au thiopental.

  • La seconde injection intraveineuse est du bromure de pancuronium, qui paralyse les muscles du patient en 3 à 5 minutes. Il sert surtout à éviter que le patient ne bouge dans son inconscience, ce qui rend l’exécution plus digne pour ce dernier ainsi que pour son entourage.

    Exemple: Pentothal.

  • La troisième et dernière injection est du chlorure de potassium, qui provoque l’arrêt cardiaque du patient.

    Exemple: Norcuron, Pavulon ou Tracrium.

b. L’injection létale

Chacune de ces injections est suivie d’une injection de solution saline afin d’éviter le mélange. La durée moyenne entre la première injection et le décès du patient est d’environ huit minutes quatre (article du journal Le Lancet, 2006).

 

Voici ci-dessous un exemple d’injection létale pratiquée à Bruxelles, en Belgique.

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