Le coma est une altération de l’état de conscience -qui dure généralement quelques semaines- du patient dans la mesure où ce dernier se trouve dans l’incapacité de réagir aux stimulations ou de communiquer avec son entourage. Les fonctions vitales sont cependant conservées. L’état végétatif ou l’état de conscience minimale qui peuvent succéder à un coma se prolongent des mois, voire des années. En cas d’état végétatif, la conscience est totalement absente tandis qu’elle est présente en état de conscience minimale. Sombrer dans le coma peut être dû à une intoxication médicamenteuse ou alcoolique (coma éthylique), à un accident vasculaire cérébral ou à une tumeur du cerveau. Selon les médecins, la récupération peut survenir seulement pendant les premiers mois après l’accident. Si l’état végétatif dépasse la durée d’un an, les chances de récupération deviennent limitées. Cependant, des chercheurs ont découvert qu’il continue d’exister une activité cérébrale dans le cerveau même en état de coma très profond. Ainsi l’Américain Terry Wallis recouvre l’usage de la parole après avoir passé 19 ans en coma végétatif provoqué par un traumatisme crânien à la suite d’un accident de voiture. Wallis n’était maintenu en vie que grâce aux soins de nursing dans le centre de rééducation où il avait été placé. Les chercheurs ont expliqué cette récupération par une repousse nerveuse des axones des neurones non détruits dans le cerveau du patient.

 

Dans le cas d’un arrêt cardiaque, si le cerveau a manqué d’oxygène, ce dernier se retrouve totalement endommagé et les chances de récupération deviennent minimes. On parle de mort cérébrale ou coma dépassé en cas de perte de fonctions cérébrales : même si d’autres organes continuent à fonctionner pendant un certain temps, le patient est condamné à mourir.

 

Cependant, dans le cas d’un traumatisme crânien, une récupération du cerveau est possible même après plusieurs années de coma végétatif ; l’entourage du patient peut donc s’attendre à une rémission inespérée.