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  L’acharnement thérapeutique est l’attitude qui consiste à administrer des traitements curatifs au patient de manière obstinée et parfois déraisonnable lorsque ces traitements sont inutiles au patient.

 

  Cependant, si le patient qui est conscient et en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable souhaite l’arrêt de ces traitements, le médecin doit respecter son choix après l’avoir informé des conséquences qui pourraient suivre et procéder à l’administration des soins palliatifs qui auront pour but de soulager ce patient et lui procurer une fin de vie la moins douloureuse possible.

 

  En effet, les soins palliatifs prennent en compte la souffrance psychologique du patient, dans la mesure où ils s’efforcent de procurer la meilleure qualité de vie possible au patient jusqu’au moment du décès.

 

  Les soins palliatifs soulagent donc sans guérir, et ceci par l’administration de soins simples ainsi qu’une présence affectueuse et attentive. Il faut, dans les jours précédant la mort du patient :

  • Empêcher la déshydratation (en faisant boire le patient ou en ayant recours aux perfusions d’eau salée ou glucosée), la dénutrition (en ayant recours à une sonde gastrique en cas de troubles de la déglutition), les infections tels que les phlébites, maintenir l’hygiène du patient (par des soins de propreté).

  • Combattre la douleur (en ayant recours à des calmants tels que le paracétamol ou la morphine) et l’anxiété (par une présence calme et réconfortante).

L’administration des soins palliatifs peut avoir lieu au domicile même du patient si ce dernier le souhaite. Cependant, la prise en charge du patient à l’hôpital est plus simple pour son entourage, dû à la présence d’un personnel compétent et expérimenté.

 

  Il existe une alternative, les « chèques emploi-service » qui permettent à la famille d’embaucher un personnel d’appoint qui prendra soin du patient pendant quelques temps.

 

  Dans le cas d’un patient inconscient, c’est au médecin de prendre la décision, accompagné d’un deuxième médecin et en concertation avec l’équipe médicale ainsi que la famille et la personne de confiance du patient. Les directives anticipées, s’il y en a, doivent être prises en compte.

a. L’acharnement thérapeutique et les soins palliatifs
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