L’euthanasie reste un sujet tabou dans le monde dû aux contraintes religieuses et éthiques. Pour les pays la considérant comme un droit, l’euthanasie répond à la volonté des citoyens d’être euthanasiés ou pas. Ce qui correspond au droit de disposer de son corps. De plus, ce droit prend en compte la souffrance parfois insupportable du patient et cherche à l’en soulager et lui offrir une fin de vie digne.
Certains pays favorisent la mort douce quand elle répond à la volonté du patient, mais n’en procurent pas tous les moyens.
D’autres considèrent que les soins palliatifs sont une meilleure alternative face à la douleur du patient : on peut soulager sans tuer. En effet, le rôle de la médecine est de soigner et de mettre tout en œuvre afin de maintenir les patients en vie.
L’euthanasie est-elle donc un droit ou un crime ? Dire qu’elle est les deux à la fois reviendrait sans doute à éviter le problème. Pourtant, force est de constater que la complexité de trancher vient de la multiplicité des cas. En définitive, il serait illusoire de chercher à écrire une loi universelle qui puisse apporter une solution « sans failles ». La difficulté est donc d’apporter une flexibilité qui permette d’autoriser l’euthanasie dans certains cas, mais que cette flexibilité soit à son tour clairement assujettie à un encadrement légal et à un contrôle objectif et, pourquoi pas, pluridisciplinaire –notamment médical et psychologique.